Renee Rose Romance

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Le Noël de la famille Tacone (Bonne Pioche – bonus)

Paolo

Le Réveillon était une célébration immanquable dans la famille Tacone. Nous occupions les trois derniers étages de l’hôtel et, maintenant que tous mes frères et sœur étaient en couple, le dîner incluait aussi une horde des familles de leurs partenaires.

Ma mère était aux anges de nous avoir tous ensemble, avec tous les nouveaux petits-enfants qui rendaient le lieu festif.

Sondra et Corey, les épouses de Nico et de Stefano, étaient cousines, alors au moins leurs proches étaient de la même famille. La mère de Desiree s’intégrait bien – la minuscule Portoricaine semblait parfaitement à l’aise avec la cacophonie de discussions et de gestes animés. La fille de Gio, Marissa, avait laissé sa famille chez elle, principalement parce que ses grands-parents n’avaient pas encore digéré la rancœur qu’ils gardaient contre notre père, mais nous y travaillions, petit à petit. D’ici au prochain Noël, ils feraient partie intégrante de la famille.

J’aurais bien tenté d’aider le frère de Caitlin, Trevor, à se sentir un peu plus détendu, mais il était probablement encore moins détendu avec moi qu’il ne l’était avec le reste de ma famille, alors je le laissai garder le nez sur le nouveau téléphone portable que je lui avais acheté.

En tant qu’aîné, Junior présidait la table. Il leva son verre et la pièce bruyante devint silencieuse.

— Ça a été une grande année pour les Tacone. Des mariages, des fiançailles. Des enfants. Cela me remplit de joie d’accueillir autant de nouveaux venus à notre table cette année. Ma propre nouvelle famille, Desiree, Jasper et Santo troisième du nom, dit-il en lançant un clin d’œil à son épouse, qui tenait leur nouveau fils dans ses bras. Vlad, notre nouveau frère, qui a donné son rein pour sauver Alessia. Mika et Lara, leurs enfants. Et bien sûr, Nico Junior.

Son regard fit le tour de la table.

— Caitlin, bienvenue. Tu es la première femme que Paolo ait jamais amenée à un dîner de famille, alors nous savons que ce doit être sérieux. Bienvenue dans la famille élargie. Nous sommes contents que tu aies pu aussi te joindre à nous. Cin cin.

— Cin cin.

Tout le monde répéta la formule en italien et leva son verre pour trinquer.

— Et maintenant, les annonces familiales. Stefano ?

Nous nous tournâmes tous vers notre plus jeune frère. Je connaissais déjà la nouvelle, mais ma mère et Alessia n’étaient pas encore au courant.

— Corey et moi allons déménager dans le Vieux Pays pour ouvrir un second Bellissimo l’année prochaine.

Ma mère hoqueta et il y eut un concert d’encouragements. Je remarquai que Sondra avait les larmes aux yeux, néanmoins, elle sourit. Elle et sa cousine étaient aussi proches que des sœurs, alors ce serait dur pour elle de la laisser partir, mais ce projet était excitant.

— Qui d’autre a des nouvelles ? demanda Junior en haussant un sourcil vers moi.

Je n’étais pas prêt à partager ma nouvelle. J’avais acheté une bague pour Caitlin, mais je n’avais pas encore fait ma demande, et je ne voulais pas la prendre au dépourvu à cause de la grossesse.

— Oui, Paolo, est-ce que tu as une nouvelle à nous annoncer ? m’incita Alessia avec un sourire malicieux. Je remarque que quelqu’un a refusé le vin ce soir.

Elle leva les sourcils à l’adresse Caitlin, qui sourit.

— Je suis enceinte !

Elle leva les bras en l’air comme une fille sortant d’un gâteau. Classique de la part de Caitlin la Folle, et je n’avais jamais été aussi heureux de la voir émerger. Elle était discrète chaque fois qu’elle était en présence de ma famille, j’avais peur qu’elle ne soit jamais à l’aise.

Ma mère poussa un cri de joie et la tablée se mit à applaudir et à lancer des congratulazioni.

Junior leva son verre et tout le monde porta un toast à notre nouveau bébé.

J’étais le gars discret lors des réunions familiales et l’attention ne se portait jamais sur moi, mais je trouvais tout ça étrangement gratifiant. Ma poitrine gonfla de plaisir, de chaleur et d’une irrésistible sensation de justesse.

Je ne savais pas comment j’avais traversé quarante-deux ans sans Caitlin, parce que j’avais l’impression de seulement commencer à vivre.

J’avais les yeux humides quand je levai mon verre et me joignis au toast.

Caitlin le vit et se rapprocha pour m’embrasser la mâchoire.

— Tu vas être papa.

Elle me sourit radieusement.

— J’ai hâte.

* * *

Caitlin

Je m’habituais aux Tacone. En dehors du fait que chacun des hommes – y compris le beau-frère russe – était dangereux, ils étaient comme tout le monde. Axés sur la famille, aimants et généreux.

Paolo avait passé les deux dernières semaines à me gâter à m’en pourrir. De nouveaux iPhone pour moi et mon frère. Un nouvel équipement informatique, des vêtements, une veste d’hiver, une enceinte portable pour ma musique.

Il avait géré mon problème avec le FBI avec son avocate volcanique, Lucy Lawrence, qui était désormais mon héroïne pour l’avoir fait disparaître. Il cherchait un appartement près de Northwestern où nous pourrions vivre tous les deux. Nous avions pris l’avion avec le reste de sa famille depuis Chicago dans un jet privé. J’avais du mal à comprendre que cela serait désormais ma vie.

Tout s’était passé si vite !

Mais j’étais investie. J’étais absolument investie, et donc en cet instant je bondissais d’excitation en pensant à mon cadeau pour Paolo.

Nous entrâmes dans notre suite après le grand banquet du Réveillon. La femme de chambre était déjà passée pour rabattre les draps du lit et fermer les rideaux. Le lendemain promettait d’être un autre spectacle dingue, mais pour l’instant, j’avais Paolo pour moi.

Et il m’avait laissée faire la sieste pendant trois heures cet après-midi-là, alors la grossesse ne me mettait pas sur les rotules, pour une fois, et j’avais de l’énergie.

— J’ai une surprise pour toi, lui dis-je.

Il leva un sourcil.

— Ah ouais ?

Je le pris par la cravate et le poussai en arrière jusqu’à ce qu’il s’assoie sur le grand fauteuil près de la fenêtre.

— Tu restes là.

Je pris l’enceinte qu’il m’avait achetée et sélectionnai la chanson Liar, de Camila Cabello.

Puis je pris ma position, lui tournant le dos, les pieds largement écartés, la tête baissée.

Je lui fis mon meilleur spectacle de strip-teaseuse sexy, retirant mes vêtements un par un alors que j’ondulais des hanches, effectuai un fan kick1 et m’approchai nonchalamment de lui.

Il serra sa verge à travers son pantalon, me regardant sous des paupières lourdes.

— Cazzo, bella. Dis-moi que tu n’as jamais travaillé comme strip-teaseuse.

— Une nuit. Je pensais que cela alimenterait mes fantasmes, mais j’ai abandonné parce que cela me perturbait trop. J’étais tellement loin de mon corps que cela m’a pris des jours pour le réintégrer.

Ses poings se serrèrent sur les accoudoirs du fauteuil et je souris, reconnaissant cette réaction protectrice.

— Ne t’inquiète pas. Tu n’as pas besoin de tuer qui que ce soit pour moi. Et tu es le seul homme pour qui je me déshabille, maintenant. Tout est pour toi.

Je m’accroupis avec un mouvement sinueux puis me relevai.

Il me restait ma petite culotte et mon soutien-gorge. Je retirai une bretelle de mon épaule, puis l’autre. Quand je tendis la main pour le dégrafer, le soutien-gorge tomba au sol pour dévoiler ma grande surprise.

Paolo s’avança brusquement sur son fauteuil pour mieux voir.

Je souris comme le chat du Cheshire et me rapprochai en me dandinant de plus en plus près jusqu’à finir par enfourcher ses cuisses et lui donner une vue directe sur mes seins.

— Ne bouge pas, poupée. Qu’est-ce que ça dit ?

J’interrompis mes ondulations et le laissai se rapprocher assez pour lire les minuscules caractères que j’avais fait inscrire par une artiste au henné autour de chaque mamelon sensible.

« Veux-tu m’épouser ? » était écrit en anglais d’un côté et en italien de l’autre.

Il se mit à rire quand il comprit enfin.

— Est-ce que tu me fais ta demande ?

Je lui rendis son sourire.

— Je devais te couper l’herbe sous le pied.

Je balançai les jambes, donnant un coup de pied pour rebondir sur ses cuisses.

— Quelle est ta réponse, mon grand ?

— Viens là.

Il passa les doigts dans mes cheveux en partant de mon cou et m’attira doucement. Ses lèvres frôlèrent les miennes.

— Je vais t’épouser.

Il prononça cela comme une menace, me rappelant qu’il était aux commandes par ici, que je fasse ma demande ou pas.

— Je vais t’épouser toi, répliquai-je.

Il dégusta encore mes lèvres.

— Quand ?

Je rebondis.

— Maintenant ? Nous sommes à Las Vegas, bébé.

C’était Caitlin la Folle qui parlait. Je n’avais même pas pensé à me marier en douce avec lui avant cet instant.

Il hésita.

— Non. Je veux que tu aies un mariage de contes de fées, petite hackeuse. Dans le style princesse. Tu mérites le meilleur. Ça te va ? Ou est-ce que tu veux vraiment la chapelle avec Elvis ?

J’appuyai mon front contre le sien et agitai encore les pieds.

— Un mariage de princesse semble vraiment chouette. Je ne suis pas habituée à avoir des options de princesse.

— Eh bien, habitue-toi, bon sang. Je vais te gâter, poupée. Pour le reste de ta vie.

Il étreignit mon postérieur et m’attira vers son érection.

Je fis pivoter mon bassin alors que je l’embrassais de toutes mes forces.

— Je t’aime, Paolo Tacone.

— Tu es mon incendie, poupée. Tu embrases toute ma vie… tu illumines tout, dit-il en se levant, gardant ma jambe enroulée autour de sa taille. Tu veux voir ta bague, bella ?

— Oui, soufflai-je.

J’avais bien pensé qu’il en avait une, qu’il m’offrirait pour Noël. C’était pour ça que je devais le devancer.

Il me coucha au milieu du lit et alla vers sa valise. Il revint avec une petite boîte à bijoux.

— Qu’est-ce que tu en penses ?

À l’intérieur se trouvait une bague de fiançailles en platine incrustée de diamants en taille émeraude. Je ne connaissais pas les bijoux, mais je devinais qu’elle coûtait autant qu’une nouvelle Porsche.

Je fondis en larmes.

— Je l’adore. Vraiment.

Il la glissa à mon doigt, puis grimpa au-dessus de moi sur le lit. Son pouce s’installa entre mes cuisses, glissant sur mon piercing.

— Je vais acheter un clou en platine assorti pour cet endroit, dit-il.

Je souris et serrai mes mamelons.

— Tu n’as pas besoin de marquer ton territoire, mon grand. Tu possèdes ce corps depuis le premier jour.

Il me rendit mon sourire, une expression que je voyais de plus en plus souvent désormais.

— Tu m’étonnes.

1 NdT : Mouvement de danse également appelé « grand battement en rond de jambe ».

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