FORD
J’étais sorti avec mes potes. Une soirée entre mecs. Au lieu d’aller au bar et descendre des bières, nous avions repéré un parcours à travers bois et nous étions chronométrés, histoire de voir qui finirait le premier.
Malgré son genou, Taft nous avait mis à tous plus d’une minute dans la vue.
J’aimerais bien me dire que l’âge n’entrait pour rien en ligne de compte mais il avait presque dix ans de moins que moi.
Nous étions en nage et couverts de boue, tandis que nous nous hâtions vers les bâtiments, avant de nous arrêter près du dortoir.
— Cette satanée pierre est surgie de nulle part, grommela en souriant Hayes, son tibia ensanglanté par une entaille.
—Oh, tu veux un bisou pour soigner ton bobo ? demanda Quincy en clignant de d’œil à Hayes.
Elle ne faisait pas partie des SEAL mais était parfaite comme pilote d’hélicoptère. Arrivée depuis quelques semaines et bien intégrée, comme je l’avais prévu. Pour l’instant, elle avait emmené Mamie en balade, nous avions pratiqué des extractions en montagne, au cas où Indi aurait à nouveau besoin d’aide en urgence.
Je serrais les dents à ce souvenir, avant de me détendre. Elle allait bien. Tout allait bien.
Tully était mort.
— Nan, il préfère se taper le shérif, plaisanta Taft.
— Impossible que cette femme sublime préfère Hayes à moi, ajouta Kennedy.
Hayes regarda méchamment Kennedy en grommelant.
Tous éclatèrent de rire. Sauf Hayes.
Il en voulait à Megan, mais détestait devoir l’admettre.
— Zone interdite, grogna Hayes.
Kennedy leva les mains. “Indi était zone interdite et regarde ce qui s’est passé, crut-il bon d’ajouter.
Je tapais sur l’épaule de Hayes. “A propos. Ma femme m’attend. Amusez-vous bien avec vos mains, messieurs.” Je jetais un coup d’œil à Quincy. “Et madame.”
Elle haussa un sourcil et sourit. “J’ai mon petit ami à piles.”
Les hommes grommelèrent, elle sourit et se détourna. Savoir à quoi elle occupait son temps les dérangeait visiblement.
Je me dirigeais en souriant vers le chalet que je partageais désormais avec Indi. Je bandais à l’idée de rentrer la retrouver, mon cœur battait la chamade.
Ouais, mon pauvre petit cœur.
J’avais tout ce que je désirais ici, sur place.
Je pénétrais dans le vestibule, enlevai mes baskets sales et appelai ma femme.
— Indi !
Pas de réponse. Son 4×4 était garé devant, les lumières étaient allumées. Elle était là.
Je traversais les pièces jusqu’à la chambre et stoppais net.
— Nom de Dieu.
Là, allongée de façon aguichante sur notre lit, Indi. Nue.
— Salut, Ford.
Une vraie sirène.
— Tu vas te cacher les yeux et me renvoyer cette fois ?
J’aurais dû être vexé vu la façon dont je l’avais éconduite lors d’une scène similaire. “Fichtre, non.
— Tant mieux.” Elle se déplaça, s’appuya sur les oreillers, plia les genoux et écarta les jambes. En grand.
Ma bite passa de semi-raide à une érection douloureuse en une seconde.
Elle me fit signe d’approcher du doigt.
J’étais en sueur et crade. Hors de question de la souiller avec ma puanteur de fauve.
Je la désignais du doigt, puis la salle de bain attenante. “Douche. Maintenant.”
Elle sourit et se leva. Je la suivis et lui donnais une tape sur le cul. Un petit cri, suivi d’un rire, s’échappa de ses lèvres.
Je me débarrassai de mes vêtements sans quitter son corps des yeux. Ses seins bien hauts. Ses jambes élancées. Sa chatte… la terre promise.
Je me plaçais sous le jet d’eau chaude et me lavais aussi rapidement que si je me douchais à bord d’un sous-marin. Indi me regardait derrière la vitre, je pris sa main et l’attirais vers moi.
— A genoux. Suce.
Elle me regarda, puis se baissa. Mon corps bloquait le jet d’eau chaude. En la voyant me mater, ma bite oscilla illico devant ses lèvres charnues, mes couilles se contractèrent. Bingo.
— Tu aurais voulu que je fasse ça depuis toutes ces années ?
Je secouais la tête. “Je me serais jeté sur toi. J’aurais bouffé cette chatte parfaite jusqu’à ce que tu hurles. Puis, j’aurais pris cette cerise que tu m’as offerte, doucement, en prenant tout mon temps.
— Tout ton temps, non merci, murmura-t-elle.
— Je sais.” Ma main toucha sa joue. “Ouvre.”
Elle prit le gland dilaté dans sa bouche et fit tournoyer sa langue comme si elle léchait une méga sucette, je gémis.
— Tu es faite pour moi, avouai-je en la guidant pour qu’elle avale ma verge un peu plus profondément. “Cette bouche.” Je secouais la tête et haletais plus que pendant la course de tout à l’heure. “Je ne vais pas tenir.”
J’écartais son visage de ma queue et me laissais tomber sur le siège carrelé. “Grimpe. Monte-moi dessus. Je veux voir ton visage quand tu me prends tout entier. Quand tu jouiras. Tu m’appartiens.”
Je me déplaçais, m’assis et l’attirais vers moi.
— A moi, répétais-je tandis qu’elle montait à califourchon sur mes jambes, avant de se soulever au-dessus de moi.
— Non, répliqua-t-elle avant de s’empaler sur moi. “Tu m’appartiens.”
Je pénétrais ma femme et dus admettre qu’elle avait raison.
Elle possédait ce foutu pouvoir. Je lui appartenais. Corps, bite et âme.
