Renee Rose Romance

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Le cadeau de Noël de Sondra

Une histoire bonus du Roi de Carreau

Nico

Des chaussettes.

Ma femme avait pendu des chaussettes de Noël dans notre suite et elle resplendissait de plaisir anticipé, attendant que tout le monde regarde le contenu.

Tout le monde voulant dire Corey, Stefano et moi. La famille qui comptait pour nous.

J’étais un peu grincheux de ne pas l’avoir pour moi seul ce matin-là, mais j’avais pu la prendre dans la douche avant que mon frère et Corey ne se pointent, alors au moins je n’étais pas en manque.

Et vraiment, si je devais la partager, ça ne me dérangeait pas que ce soit avec Stefano et Corey. Ils étaient clairement les deux personnes, en dehors de Sondra, à qui je faisais le plus confiance. Corey aurait fait n’importe quoi pour Sondra et Stefano aurait pris une balle pour moi.

On frappa à la porte et Sondra se précipita, l’ouvrant en grand.

— Joyeux Noël ! s’exclama-t-elle en embrassant Corey et Stefano, dont les bras étaient trop chargés de cadeaux pour qu’ils puissent la prendre dans leurs bras. Oh, oh, entrez. Mettez ça sous le sapin. Qui veut un latte ?

— Moi.

— Moi aussi, s’il te plaît.

Je n’arrivais pas à détacher les yeux de ma magnifique femme, du rayonnement qui émanait d’elle. La manière dont elle illuminait la pièce. Ce n’était pas simplement ses jolis cheveux blonds et sa douceur de « fille d’à côté ». C’était la personne qu’elle était.

Sondra avait transformé cette suite penthouse du Bellissimo, luxueuse, mais impersonnelle, en un foyer. Dans un coin, près de la baie vitrée qui allait d’un mur à l’autre, il y avait un sapin de Noël avec des cadeaux empilés dessous.

Des œuvres d’art originales étaient accrochées aux murs, maintenant, des trucs qu’elle avait achetés à des artistes locaux et pris dans le coffre où j’avais un tas d’œuvres en stock. Son goût excellent se reflétait partout, depuis les arts de la table sur le bar à petit-déjeuner jusqu’aux bibelots sur le manteau de la cheminée.

Stefano et Corey déposèrent leurs cadeaux sous le sapin et retournèrent au bar à petit déjeuner, où ils se servirent de brioche au caramel et aux noix de pécan faites maison que Sondra venait de sortir du four.

— Hum, encore meilleure que celle de ta mère ! s’extasia Corey, en prenant une bouchée de la friandise fondante.

— Délicieuse, acquiesça Stefano.

— Regardez dans vos chaussettes ! chantonna Sondra alors qu’elle faisait mousser le lait pour leur latte.

J’allai tranquillement jusqu’au manteau de la cheminée et décrochai les quatre chaussettes.

— As-tu regardé dans la tienne ?

Je l’avais remplie le soir précédent après avoir paniqué quand je m’étais rendu compte que ce boulot reposait sur mes épaules. J’avais dû descendre et piller la boutique de cadeaux et le spa à la recherche de bijoux, de chocolats et de produits de beauté pour la remplir. Malgré tout, j’avais l’impression que j’aurais dû faire mieux.

Je voulais couvrir Sondra de diamants et de rubis, ou lui offrir une toute nouvelle Mercedes… des choses que ma mère adorait recevoir de mon père. Mais ces choses-là ne l’intéressaient pas. J’avais dû réfléchir un peu plus à mon cadeau cette année, et je souhaitais vraiment que ce que j’avais fini par lui acheter lui plaise.

Nous nous rassemblâmes dans des sièges autour du sapin et renversâmes nos chaussettes, examinant les cadeaux. La mienne contenait un nouveau stylo coûteux, une pince à billets en or, un after-shave. Je croisai le regard de Sondra.

— Merci, bambi.

Elle rougit et haussa les épaules.

— C’est difficile de t’acheter des cadeaux.

Je tendis le bras vers elle et l’attirai sur mes cuisses.

— Ne t’inquiète jamais pour moi, piccolina. Je n’ai besoin que de toi.

Elle s’adoucit contre moi, plaçant son visage contre mon cou.

Stefano et Corey eurent leur propre échange privé.

— Est-il l’heure des cadeaux ? demanda Sondra.

— Absolument. Toi d’abord.

Je l’encourageai à quitter mes genoux et glissai une grosse boîte vers elle.

Elle arracha le papier cadeau avec impatience, puis enleva l’adhésif de la boîte. C’était une boîte bien plus grosse que nécessaire, j’avais essayé de la tromper pour qu’elle ne devine pas mon cadeau par la forme.

Elle l’ouvrit, sortit l’emballage et le regarda fixement.

Je me raclai la gorge.

— Si tu n’aimes pas celui-là, nous pourrons le mettre dans la galerie.

Elle se tourna vers moi, les yeux brillants de larmes.

— Tu te moques de moi ? Je l’adore. Il est parfait.

Elle sortit le Picasso de la boîte et le souleva pour le montrer à Corey et Stefano.

— Deux experts en art différents m’ont assuré que c’était un vrai.

Ce truc m’avait coûté deux cent mille dollars, ce que j’étais heureux de dépenser. Je craignais juste qu’il ne soit pas de sa période préférée, que ce ne soit pas les bonnes couleurs ou je ne sais quoi.

— Oh, c’est un vrai, souffla Sondra. C’est un vrai et je l’adore. Merci.

Elle n’arrêtait pas de le regarder. C’était bon signe.

Je me penchai et l’embrassai dans le cou.

— Si tu ne…

— Je l’adore, dit-elle fermement.

Quand elle se tourna vers moi, elle avait encore les larmes aux yeux.

— C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait jamais fait. Je n’arrive pas à y croire.

La chaleur emplit mon torse. Satisfait, je me renfonçai dans mon siège et l’attirai contre moi.

— Bien.

Nous regardâmes Corey et Stefano ouvrir quelques cadeaux, puis Sondra me tendit une boîte. Elle était petite et rectangulaire. Je tirai l’extrémité du ruban et défis le nœud.

— Qu’est-ce que c’est ?

J’ouvris le couvercle scotché et regardai à l’intérieur.

Tout mon corps s’embrasa et se glaça simultanément face à ce que je vis.

— Quoi… pas vraiment… est-ce… ?

Je croisai le regard de ma femme. Elle hocha la tête, son sourire éblouissant.

Je sortis le hochet en argent, mes yeux me piquaient.

— Tu es enceinte ?

— Seulement de quelques semaines. J’ai décidé d’attendre Noël pour te le dire.

Elle tripota ses mains comme si elle était incertaine de ma réaction.

Je tendis les bras vers elle, prenant son visage en coupe alors que je déposais des baisers partout : sur ses lèvres, ses paupières, ses joues.

— Madonna, c’est merveilleux. Je suis tellement heureux, bon sang !

— Vraiment ?

— Bien sûr que oui.

— Youpi ! s’exclama Corey.

— Félicitations, interrompit Stefano.

Mais je ne pouvais leur accorder aucune attention. Je devais couvrir ma femme d’amour.

— Maman va être tellement ravie, ajouta-t-il.

Pour une raison ou une autre, mes yeux me piquèrent encore en pensant à la joie de maman à cette nouvelle.

— Ouais, c’est vrai, dis-je. Mais pas aussi ravie que moi. C’est le plus beau des cadeaux, mon ange.

— Mais ne crois pas que tu es obligée de lui faire ce cadeau chaque année, dit Corey d’un ton pince-sans-rire.

Nous nous mîmes tous à rire.

Je la ramenai sur mes genoux, ayant besoin de l’avoir près de moi, de la caresser partout.

— Je vais vraiment te gâter, bébé, promis-je, mes lèvres sur son épaule. Tu seras la principessa par ici.

Elle se mit à rire, ne pouvant finalement plus retenir ses larmes, qui étincelaient sur ses cils.

— Je le suis déjà.

Je posai la paume sur son ventre d’un geste protecteur, disant bonjour à mon bébé.

— Je t’aime, piccolina, chuchotai-je à son oreille. Je vous aime tous les deux.

Elle se tourna et passa les bras autour de mon cou.

— Joyeux Noël, Nico. Nous t’aimons aussi.

bsabold

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