Renee Rose Romance

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La Promesse de l’Alpha (Chapitre Bonus) | Alpha’s Promise Bonus FR

La Promesse de l’Alpha

(Chapitre Bonus)

Mélissa posa le sac rempli de provisions qu’elle avait préparé à côté de la glacière près de la porte d’entrée et fit un dernier tour du propriétaire pour mettre les choses en ordres. Ils se rendaient à Estes Park pour les jeux métamorphes organisés par le père de Cody, et elle voulait retrouver un logis impeccable à leur retour.

Fidèle à sa parole, Cody l’avait laissée décorer sa maison, et à présent, elle l’adorait, presque autant que la propriété qu’il rénovait pour eux. Au début, elle avait rechigné à dépenser de grosses sommes pour leur intérieur, mais Cody lui avait octroyé un budget et avait insisté pour qu’elle l’utilise dans sa totalité. Depuis qu’il l’avait marquée, il la traitait comme son épouse légale. Il avait ajouté son nom à ses comptes en banque, à son entreprise et même sur l’acte de propriété de sa maison. Leur relation avait beau être toute fraîche et elle avait beau craindre d’avoir perdu la tête, elle s’était jetée dedans à pieds joints, comme Cody.

Et leur premier mois en tant que compagnons avait été idyllique… jusqu’à aujourd’hui.

Cody était toujours dans le garage à faire Dieu sait quoi, bien qu’il lui ait dit qu’ils devaient se mettre en route avant quatorze heures, et il était déjà presque quinze heures. Il était bourru depuis le matin, la rabrouant dès qu’elle lui posait une question sur les jeux ou sur les affaires à apporter. Elle craignait qu’il regrette sa décision de la présenter à sa famille. S’ils étaient comme lui, ils auraient des préjugés sur elle, car elle était presque pleinement humaine.

Elle poussa la porte du garage et le trouva en train de ranger ses outils sur une étagère.

— Tu es prêt ?

Il se tourna brusquement vers elle et la fusilla du regard.

— Pas encore.

Son ton était plus que sec, il était cinglant, comme s’il n’arrivait pas à croire qu’elle puisse lui poser une question pareille.

Elle pinça les lèvres.

— Écoute. Je sais que tu es tendu à l’idée de revoir ton père, mais si tu comptes me traiter comme ça tout le week-end, je ne t’accompagne pas. J’aime autant rester ici et éviter de me faire engueuler à la moindre occasion.

Il la regarda longuement, un muscle tressautant dans sa mâchoire.

— Viens là.

Les entrailles de Mélissa se contractèrent. En général, quand il lui donnait un ordre pareil, c’était pour la punir. Mais il avait également promis de ne jamais la corriger sans son accord, et là, elle n’était absolument pas consentante. Elle avança et se planta devant lui, les mains sur les hanches.

Les lèvres de Cody frémirent aux commissures, comme s’il trouvait sa rébellion charmante. Il la saisit par la nuque et la colla contre lui, plongeant le visage dans ses cheveux.

— Je suis désolé, murmura-t-il.

Elle détendit les épaules et se blottit dans ses bras.

— On n’est pas obligés d’y aller, répéta-t-elle.

— Si, il vaut mieux. On trouvera peut-être des informations sur ton grand-père auprès de la meute du Wyoming.

— Ils ne vont pas m’aimer, hein ?

Il se raidit, puis recula pour la dévisager.

— Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

Elle déglutit.

— C’est la vérité, n’est-ce pas ? Ça ne va pas leur plaire, que tu te sois accouplé à une humaine. Ta meute a déjà du mal à s’y faire. Ta famille sera furieuse.

Il détourna les yeux, et elle comprit qu’elle avait vu juste. Son estomac se noua.

Quand il se tourna de nouveau vers elle, il avait des traits durs, déterminés.

— S’il y a bien une chose que tu dois savoir, c’est que je ne laisserai personne dénigrer ma compagne. Si quelqu’un t’insulte, je le taillerai en pièces. S’il y a des disputes ou des altercations, ne t’en mêle pas. Il y aura beaucoup de choses que tu ne comprendras pas, liées à nos coutumes, à notre culture. Je veux que tu restes avec moi et que tu suives mon exemple, d’accord ?

Elle hocha la tête.

— Je suis sérieux. Si tu te retrouves au centre d’une querelle, je deviendrai sauvage pour te protéger. Je ne pourrai pas m’en empêcher. Et j’aimerais autant éviter de mutiler ou de tuer un membre de ma famille.

Elle frémit, et il l’enlaça de nouveau.

— N’aie pas peur, bébé. Je prendrai soin de toi.

— Arrête de me traiter comme ton ennemie, d’accord ?

— Je suis désolé.

Il lui embrassa le sommet du crâne, et elle commença à déboutonner son jean.

— Je pourrais te déstresser.

— Putaaaain, bébé, grogna-t-il.

Son membre durcit lorsqu’elle le caressa. Elle ouvrit sa braguette pour le libérer, puis elle s’agenouilla.

— Attends… dit-il en la relevant. Pas ici.

D’un geste fluide, il passa les jambes de Mélissa autour de sa taille et la porta à l’intérieur de la maison. Ils n’arrivèrent pas bien loin. Il la plaqua contre le premier mur venu. La minijupe de Mélissa était remontée autour de sa taille, permettant à l’érection de Cody de se presser contre son centre, avec pour seule barrière la fine bande de tissu de sa culotte de satin.

Les yeux de Cody prirent une lueur bleu clair et il gronda tout en écartant le tissu.

— Ne la déchire pas, l’implora-t-elle.

Il avait détruit un nombre incalculable de culottes durant le mois écoulé. C’était un miracle qu’elle ait toujours des choses à se mettre.

Il ferma les paupières comme pour prendre sur lui et se contenta de la pousser sur le côté au lieu de l’arracher. D’un unique coup de reins, il plongea en elle, avalant le cri de Mélissa avec un baiser féroce.

— Oh, bébé, gémit-il en s’enfonçant en elle, le regard passionnément planté dans le sien. Je ne me lasserai jamais d’être en toi.

Elle fut incapable de lui dire à quel point elle était d’accord avec lui, car ses yeux roulaient déjà dans leurs orbites tandis que le plaisir et l’intensité de sa possession la consumaient.

Cody continua d’aller et venir en elle, jusqu’à ce que des lumières se mettent à fuser derrière ses yeux. Elle jouit, ses muscles contractés sur le membre de Cody, qu’elle entraîna dans son orgasme. Avec un cri et un juron, il plongea en elle jusqu’à la garde et resta en elle pendant qu’il jouissait. Les yeux fermés, il posa son front contre le sien tandis que leurs corps se détendaient, celui de Mélissa toujours coincé contre le mur.

Il ouvrit subitement les paupières.

— Ça fait plus d’un mois que je te connais et tu n’as jamais eu tes règles.

Elle esquissa un sourire.

— Je sais.

Il se retira et la laissa retomber sur ses pieds. Elle lissa sa jupe.

— Tu sais ? répéta-t-il. Qu’est-ce que tu sais ?

Elle haussa les épaules. Elle avait prévu d’attendre d’être à Estes Park pour lui annoncer la nouvelle, mais il valait peut-être mieux le faire maintenant, pendant qu’il était détendu.

— J’ai fait un test.

— Et… ?

Elle sourit.

À sa grande surprise, les yeux de Cody s’embuèrent. Son métamorphe alpha féroce et dominateur avait les larmes aux yeux !

— Tu portes mon louveteau ? Mon bébé ?

— Oui.

Cody inspira profondément par le nez, les yeux fermés, comme pour maîtriser ses émotions.

— Bébé, dit-il d’une voix éraillée. Je suis fou de joie. Toi aussi ?

Elle acquiesça, laissant l’amour qu’elle lui portait briller dans son regard.

— Allez, viens, ma belle. Je suis impatient de te montrer à tout le monde.

***

Cody s’engagea sur le chemin de terre qui menait à l’enclave de son père, un ranch éducatif avec onze chalets situé à près de 2800 mètres d’altitude. Sa belle-mère leur avait réservé un chalet avec deux chambres qu’ils partageraient avec Ben et Ashley. Sa meute arriverait le lendemain matin et ses membres planteraient leurs tentes autour de son chalet.

Il se gara, souriant en voyant les enfants s’agglutiner autour du véhicule. Ses neveux et nièces avaient poussé d’un coup depuis leur dernière rencontre.

— Tonton Cody ! s’exclama Hannah, la fille de onze ans de son frère aîné, sa nièce la plus âgée.

— Hannah Rose, tu es aussi grande que ta maman désormais, non ?

Elle le serra fort dans ses bras.

— Pas encore. Maman dit que je la dépasserai l’année prochaine. On fait presque la même pointure.

Il enlaça la demi-douzaine d’autres neveux et nièces, avant de leur présenter Mélissa, qui avait gentiment acheté un cadeau pour chacun d’entre eux. Les enfants se jetèrent dessus, aussitôt conquis. Le sourire qu’elle adressa à Cody lui coupa le souffle. Magnifique. Il faisait tout pour la rendre heureuse, et mis à part les faux pas qu’il avait commis aujourd’hui, la tâche avait été aisée.

Elle n’avait rien de la snob coincée pour laquelle il l’avait prise lors de leur rencontre. Au contraire. Derrière sa façade hautaine se cachait une bienveillance sans égal. De la dévotion. De la soumission. Il s’était donné du mal pour lui prouver qu’il était digne d’elle, et elle lui avait rendu la pareille, se donnant pleinement à lui.

C’était la compagne idéale.

Il remit un petit sac à Jackson, le plus âgé de ses neveux, et porta le reste de leurs bagages à l’intérieur.

Mélissa leva les yeux vers les nuages aux lueurs roses et violettes derrière les deux sommets jumeaux illuminés par le soleil couchant.

— C’est sublime, ici. C’est là que tu as grandi ?

— Oui.

Il tenta de voir les lieux à travers ses yeux et d’oublier le souvenir de l’éducation tyrannique de son père. Les Rocheuses, grandioses, le vert profond des pins qui se détachaient sur le ciel bleu.

Un SUV noir arrivait sur le chemin de terre, et il agita la main pour montrer à Ben où se garer.

— Pépé m’a demandé de vous dire d’aller dans la grande salle quand vous vous serez installés. La meute du Wyoming est arrivée, et tout le monde a apporté des plats à partager, les informa Hannah.

Il prit la glacière des mains de Mélissa et lui donna une tape sur les fesses pour lui reprocher d’avoir voulu porter quoi que ce soit.

— Très bien, on arrive bientôt, ma grande. Dis-leur de nous garder à manger. Pourquoi vous n’y êtes pas, vous ?

— On a déjà mangé, lança sa nièce par-dessus son épaule tandis qu’elle s’élançait en direction de la grande salle avec les autres enfants.

Mélissa et lui attendirent Ben et Ashley pour les aider à décharger leur véhicule, puis ils se mirent tous les quatre en chemin pour la grande salle.

***

Le silence ne tomba pas brusquement à leur entrée, mais Mélissa et Ashley furent tout de même la cible de nombreux regards, certains curieux, d’autres carrément soupçonneux. Ben, qui ne lui avait jamais semblé avenant, avait un regard meurtrier qui aurait dissuadé les gens les plus amicaux, raison pour laquelle ils mangèrent seuls à une table tandis que Cody allait saluer sa famille et ses connaissances.

Mélissa raconta à Ashley que Cody lui avait conseillé de faire profil bas, et Ben se montra du même avis, disant qu’il ne les quitterait pas des yeux, et qu’il ne voulait pas qu’elles se mêlent aux autres.

Elle avait envie d’épauler Cody, consciente qu’être ici n’était pas facile pour lui, mais sa présence lui aurait compliqué la tâche. Ashley et elle employèrent plutôt leur temps à scruter tous les hommes aux cheveux blancs qui avaient à peu près le même âge que leur grand-mère en se demandant si leur grand-père était présent.

Après le repas, les métamorphes sortirent dans l’air nocturne et se mirent à bavarder en petits groupes. Ashley, Ben et elle s’adossèrent à la palissade faite de rondins en attendant que Cody émerge à son tour.

— Qui a fait venir les humaines, s’enquit un homme non loin de là.

Mélissa ignorait s’il ne les avait pas vues, ou s’il s’en fichait. Son interlocuteur aux cheveux grisonnants les avait clairement repérées, lui. Il leur jeta un bref regard avant de répondre d’un ton bourru :

— Elles sont accouplées à des alphas, toutes les deux. L’un est le meneur de la meute de Denver et l’autre dirige celle de Colorado Springs.

— Ce n’est pas la meute de ton fils ?

— Si, le plus jeune, Cody. Il a bâti une meute là-bas à partir de rien, tout seul.

La fierté dans sa voix était évidente, et elle frappa Mélissa en pleine poitrine. Cody réalisait-il qu’il avait impressionné son père ? Elle en doutait.

— D’où viennent-elles ?

— Qui ça ? Les humaines ? Je ne sais pas trop. J’ai cru comprendre qu’elles avaient du sang de métamorphe. C’est pour ça qu’elles ont pu s’accoupler.

Le vieillard se figea, puis se tourna lentement vers elles pour les regarder, comme pour leur démontrer qu’il savait qu’elles étaient là.

Mélissa commença à se diriger vers lui, mais Ben la retint par le bras.

— Que t’a dit ton compagnon ? souffla-t-il. Attends-le.

Comme par magie, la grande silhouette baraquée de Cody apparut dans l’encadrement de la porte. Il ne lui fallut qu’une seconde pour analyser la scène, puis il s’approcha à grands pas et donna une tape dans le dos du vieil homme.

— Flint, j’aimerais vous présenter ma compagne.

Sans un regard pour Cody, le dénommé Flint se dirigea vers elles, alternant les regards entre le visage de Mélissa et celui de sa sœur jumelle. La lune illuminait ses traits lorsqu’il serra fermement la main d’Ashley. Il ressemblait étrangement à leur père.

— Voici Mélissa, ma compagne, sa sœur Ashley, et Ben Stone, de Denver. Nous espérions profiter de ce week-end pour éclaircir un petit mystère. Vous pourrez peut-être nous aider.

Flint émit un son inintelligible, le regard toujours rivé sur Mélissa et sa sœur.

— Vous voyez, leur grand-père était un métamorphe des environs de Cheyenne. Il a quitté leur grand-mère avant de savoir qu’elle était enceinte. Leur père a été élevé par un humain et ne s’est jamais transformé.

Flint poussa un gémissement ou un sanglot et s’approcha d’un pas vacillant pour saisir le bras de Mélissa.

Elle grimaça, car il la serrait très fort, mais la surprise et le chagrin sur le visage du vieillard la dissuadèrent de protester.

— Doucement, gronda Cody en chassant la main de Flint.

— Jane ? dit le vieillard d’une voix faible. C’est comme ça que s’appelait votre grand-mère ?

— C’est toujours son nom, répondit Ashley avec douceur. En prenant Flint par un coude.

Mélissa le prit par l’autre bras et suggéra :

— Vous voulez qu’on entre pour discuter un peu ?

— Oui. Oui, avec plaisir.

Cody et Ben les suivirent à bonne distance et les laissèrent mener le vieil homme dans la grande salle, où ils s’assirent autour d’une table.

— Je m’appelle Jebb Flint, dit-il en leur tendant la main.

— Mélissa Bell.

— Ashley Stone.

Elles saisirent la paume offerte chacune à leur tour.

Il secoua la tête, tellement sous le choc qu’il semblait bien plus vieux que lorsqu’elles l’avaient vu pour la première fois.

— Elle a épousé un humain, dit-il d’une petite voix. J’ai toujours cru que l’enfant était de lui.

— Elle n’a jamais renseigné le nom du père sur son extrait de naissance. Notre père l’a découvert quand il est entré à l’université. Mais notre grand-mère a toujours refusé de lui révéler qui était son père biologique.

Jebb semblait dévasté.

— Elle m’a remplacé très vite, dit-il d’une voix éraillée. J’étais content. Je me disais qu’elle n’avait peut-être pas le cœur aussi brisé que le mien. Mais elle n’avait pas le choix, n’est-ce pas ? Elle aurait été mise au ban de la société à la naissance du bébé. Elle n’a jamais dû me pardonner.

— Je ne sais pas, répondit Ashley en chassant une mèche de cheveux qui lui tombait dans les yeux. Vous pourriez le lui demander vous-même. Elle vit toujours à Cheyenne.

— Vous lui ressemblez comme deux gouttes d’eau, vous savez, dit-il, les traits plus doux.

— Et vous êtes le portrait craché de notre père.

Le chagrin réapparut sur son visage.

— Et lui ? s’enquit-il.

— Il ne sait pas que les métamorphes existent. Il est contrôleur aérien à Dallas.

Jebb tourna les yeux vers ses mains noueuses.

— Vous avez besoin de quelque chose, quoi que ce soit ?

Mélissa sourit et jeta un regard à Ben et Cody, adossés au mur voisin.

— Non. On prend bien soin de nous.

Jebb se leva, comme s’il venait juste de remarquer la présence des deux hommes. Il leur serra la main.

— Deux alphas pour petits-fils. Je suis ravi. Votre père est fier de vous, vous savez, dit-il à Cody, qui sembla déconcerté.

Mélissa se leva et se glissa sous son bras pour se tenir à ses côtés.

— C’est la vérité, confirma-t-elle avec douceur. J’ai entendu comment il parlait de toi aux autres.

Cody déglutit et jeta un regard vers le seuil, où son père venait d’apparaître. Il leva le menton et son père s’approcha d’un pas vif, les mains dans les poches.

— Jack, on dirait qu’on appartient à la même famille, annonça Jebb.

Le père de Cody haussa les sourcils, et Jebb ajouta :

— Il s’avère que la compagne de ton fils est l’une de mes petites filles.

Son sourire incluait également Ashley.

Le regard de Jack se posa sur Mélissa avec approbation.

— C’est vrai ?

Il lui serra la main.

— Je m’appelle Jack. J’imagine que Cody aurait fini par nous présenter.

Elle pressa le bras de son compagnon pour qu’il ne relève pas la critique voilée de son père.

— Je n’étais pas sûr que nos compagnes soient bien accueillies, pour être honnête, dit Cody en défiant du regard l’homme dont le visage était si semblable au sien.

Ben s’approcha légèrement pour lui témoigner son soutien.

— Moi, c’est Mélissa, intervint-elle d’un ton joyeux. Et je vous présente ma sœur, Ashley, ainsi que son compagnon, Ben.

Jack semblait sur le point de dire quelque chose, mais il se ravisa. Après un silence, il déclara simplement :

— Vous êtes tous les bienvenus ici, ainsi que vos meutes.

Il se tourna vers Cody.

— Toi aussi, mon fils.

Cody tressaillit, comme s’il n’était pas prêt à ce que son père évoque leur vieille querelle. Mélissa le serra par la taille et il baissa les yeux, l’expression plus douce.

Il s’éclaircit la gorge.

— Tant mieux, parce que Mélissa porte mon louveteau, et je veux qu’il connaisse ses cousins et ses cousines.

Ashley poussa un cri aigu et jeta à sa sœur un regard mi-ravi, mi-réprobateur.

— Tu es enceinte de combien ?

— C’est tout nouveau. Je n’ai qu’une semaine de retard.

Mélissa rayonnait de l’amour et de la sérénité qu’avaient souvent les femmes enceintes.

Cette fois encore, Cody ravala des larmes de joie. Ben lui serra vigoureusement la main et lui donna une tape dans le dos, imité par Jebb. Son père avait lui aussi les yeux brillants de larmes.

— C’est fantastique, fiston, dit ce dernier d’une voix étranglée.

Son père n’avait jamais été du genre tactile, mais il semblait vouloir le prendre dans ses bras. Cody se tourna vers lui et accepta son étreinte maladroite.

Bientôt, il aurait son propre louveteau. Il commettrait sans doute des erreurs, lui aussi. Il ravala la boule dans sa gorge. Mélissa avait peut-être raison.

Le moment était venu de lui pardonner.

Il la serra contre lui et lui embrassa le sommet du crâne.

— Je t’aime, bébé.

La surprise et le plaisir dans son expression lui donnèrent envie de se filer des baffes. Était-ce la première fois qu’il le lui disait ?

Les membres de leur famille se dirigèrent lentement vers la porte, leur laissant leur intimité.

— Je t’aime, répéta-t-il d’un ton ferme.

Elle lui adressa un sourire éblouissant qui lui serra les entrailles.

— Moi aussi je t’aime, Cody Steele.

Il ferma les yeux, savourant l’odeur de ses cheveux, le fourmillement qui enflammait toujours sa peau lorsqu’elle entrait en contact avec celle de Mélissa, la sensation presque douloureuse dans sa poitrine.

C’était ironique, car il avait fini par s’accoupler à une humaine, réalisant ainsi la prophétie railleuse de son père lorsqu’il l’avait banni de sa meute. Cela le fit sourire. Une vie passée aux côtés de Mélissa, cela n’avait rien d’une punition.

Non, du haut de sa montagne, Cody était le loup le plus chanceux des environs…

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