Allongée dans mon lit, je regarde en salivant mon fiancé nouer sa cravate en soie hors de prix. Il est déjà douché et a enfilé un autre costume italien, prêt à faire la fête au Bellissimo, l’hôtel-casino le plus huppé et le plus en vue de Las Vegas.
Son téléphone vibre sur la table de chevet et je le prends.
C’est un message d’une certaine Desiree.
Je mange de tout, choisis ce qui t’arrange.
— Qui est Desiree ? demandé-je avant même d’avoir pu prendre une minute pour réfléchir, pour mettre en veilleuse ma réaction dominatrice automatique envers toute femme dans la sphère de Stefano.
Il fronce les sourcils et s’approche pour prendre le téléphone.
— Ma nouvelle fiancée.
Ses mots sont une réprimande sèche vis-à-vis de mon manque de confiance. Ma jalousie a touché un point sensible.
Je grimace.
— Nous nous marions cet après-midi dans la salle de bal du haut.
La réalité me frappe comme une brique sur la tête. Je suis une idiote.
— C’est la fiancée de Junior.
Son frère aîné a envoyé un texto hier soir pour nous dire que toute la famille prenait l’avion aujourd’hui pour un mariage… le mariage de Junior. Sa petite amie enceinte et lui ont décidé de convoler à Las Vegas. Le problème, c’est que pour Junior, « convoler » est synonyme de mariage complet avec tapis rouge et tout le tralala.
Au fond, je le comprends. C’est vrai, il est facile pour Nico et Stefano de mettre le personnel du Bellissimo sur le coup et d’organiser une fête incroyable en un rien de temps. Mais Junior, en tant que chef de facto de la famille Tacone – oui, c’est une famille au sens noble du terme –, a l’habitude de claquer des doigts et d’attendre que tout le monde autour obéisse. Je me souviens, quand il a décidé à la dernière minute que Stefano devait organiser un enterrement de vie de garçon pour Nico. Il a fait venir tout le monde par avion avec un jour d’avance. Je me suis retrouvée à distribuer des cartes pour l’occasion, et Stefano a frappé un type au visage pour m’avoir draguée.
Je ne suis pas la seule à être jalouse.
Stefano m’arrache le téléphone des mains et me pousse sur le dos en me grimpant dessus. Je suis encore nue après notre partie de jambes en l’air de la veille, et il est tout habillé – un jeu de pouvoir qu’il adore exercer sur moi.
— Oui, la fiancée de Junior, fait-il en me mordant l’oreille. Celle qui a décidé d’épouser mon frère.
Il y a dans sa voix une note de reproche qui ne m’échappe pas. Cela fait cinq mois que je porte la bague de fiançailles de Stefano, mais j’ai rejeté toutes ses tentatives de parler du mariage proprement dit.
— Tu sais ce que je pense, Bella ?
Il attrape mon poignet et le tire vers le coin du lit tout en détachant sa cravate de l’autre main.
— Quoi ?
Je le regarde, le souffle court, parce que je devine son intention.
Oh, oui.
Il enroule la cravate autour du montant du lit, y fixant mon poignet.
Comme lors de notre première nuit ensemble, si ce n’est que sa cravate est plus souple que l’attache en plastique qu’il avait utilisée à l’époque pour me garder près de lui, après que j’avais été témoin d’un meurtre.
Il finit de lier mon poignet droit et passe ma main gauche par-dessus, ramassant l’un de mes bas sur le sol pour l’utiliser comme corde.
— Je pense que je mérite un peu plus de confiance de ta part.
Je tire sur les liens, parce que j’aime me débattre.
Je résiste, mais il me vainc.
C’est un amant brutal et exigeant, mais je le pousse dans ce sens.
Il se place entre mes jambes et les écarte, avant de commencer à me lécher.
J’étouffe un gémissement et décolle les hanches du lit.
— Je te fais confiance, Stefano.
— Hmm.
Il semble en douter. Les mains sous mes fesses, il les presse et les caresse, sans cesser de tourmenter ma chair sensible avec la pointe de sa langue. Il effleure mes lèvres intimes, puis passe sur mon clitoris. Aplatissant au maximum sa langue, il lèche ma vulve sur toute sa longueur, puis pose ses lèvres sur mon clitoris, qu’il suce tout en me pénétrant à un doigt.
Quand il se retire, sa bouche est luisante.
— Je suis à toi, bambina. Je vis pour vénérer ton corps chaud comme la braise.
Je me trémousse, parce qu’il utilise à présent deux doigts pour me pénétrer, les faisant aller et venir, caressant délicieusement mon point G. Je ne peux pas m’empêcher d’en profiter.
Enfin, il retire ses doigts et assène un petit coup sur mon sexe.
— Le problème, c’est que je ne suis pas sûr que tu aies pleinement accepté mon droit absolu envers toi, pour l’instant.
Il me donne une nouvelle claque, puis il se penche pour pincer mon téton entre son pouce et son index tandis que sa langue virevolte sur mon sein gauche et qu’il me caresse entre les jambes.
Je me cambre contre sa bouche.
— Si, dis-je dans un souffle. Je l’ai accepté.
— Épouse-moi.
Il y a un défi dans sa voix.
Je me sens frémir et j’ai horreur de ça.
J’aime Stefano. De tout mon cœur. Je ne sais pas ce qui me retient, si ce n’est ma peur d’échouer dans le mariage, qu’il perde son amour pour moi ou qu’il devienne méchant, comme mon père. Surtout, je crains de tout gâcher.
Stefano remarque mon hésitation et ses yeux s’étrécissent.
— Si tu es si inquiet qu’une femme m’envoie un message, bambina, tu ferais mieux d’accepter.
Il me quitte, me laissant pantelante, attisée et désespérément seule.
La frustration me rend grincheuse.
— Tu veux dire que j’ai des raisons de m’inquiéter si je ne t’épouse pas bientôt, Stefano ?
Il me donne une petite claque sur la poitrine et je halète.
— Ne te retourne pas contre moi, amore. Je ne m’éloignerai pas. Mais tu doutes de moi. Et je te comprends.
Il descend du lit et se dirige vers la commode, où il récupère un vibromasseur de luxe – le genre lapin, avec l’accessoire chatouilleur de clitoris.
Mes hanches se trémoussent sur le lit. J’ai éperdument besoin d’être satisfaite.
Stefano me saisit les chevilles et les ramène vers ma tête, faisant rouler mes fesses vers lui. Il abat alors sur moi une rafale de fessées cinglantes. Chacune me rapproche de l’orgasme. Je suis de plus en plus fébrile. Il n’arrête pas avant que je gémisse, le souffle court.
— Tu te souviens de ce que tu m’as dit quand tu as mis cette bague de fiançailles, cuore mio ?
Il allume le vibro et commence à me taquiner.
La honte se propage sur ma poitrine. Bien sûr, je m’en souviens. Stefano m’a offert cet énorme diamant rose. Il disait qu’il ne pouvait pas laisser une femme prendre une balle pour lui sans lui demander sa main. Il n’était pas sûr que je l’accepte, pourtant je l’ai fait. Après avoir cru que c’était fini entre nous, après avoir failli le perdre à cause du pistolet de mon père, j’étais prête à planter résolument mon drapeau sur son territoire hostile.
— J’ai dit… tenté-je, hors d’haleine, en faisant onduler mes hanches. J’ai dit que j’en avais fini de jouer la sécurité.
Il me pénètre avec le vibro, l’enfonçant jusqu’à ce que le bulbe touche mon clitoris. Je crie à cette sensation – trop intense et satisfaisante à la fois. Je ferme les paupières, laissant les sensations m’envahir.
Quand je rouvre les paupières, c’est pour croiser le regard noir de Stefano qui me transperce. Il est empreint de chaleur, avec quelque chose de plus profond, une intensité qui me déstabilise.
— Que s’est-il passé depuis ? demande-t-il.
Stefano
Ma verge palpite tandis que je regarde ma belle fiancée, ses cheveux roux en éventail sur l’oreiller, nue et attachée au lit, se contorsionnant de désir sous l’effet du vibro.
Je devrais me retirer. C’est comme ça que j’ai forcé Corey à emménager avec moi. Par la torture sensuelle. Du sexe brutal. Une fessée. À la fin, elle a capitulé.
Peut-être a-t-elle seulement besoin d’être incitée. Elle aime résister. Elle aime qu’on la force contre son gré, parce qu’alors, elle ne peut pas être tenue responsable des conséquences.
Seulement, ai-je vraiment envie de la forcer à m’épouser ? Ne serait-ce pas aller trop loin ?
Elle m’a dit qu’elle était prête quand elle a accepté ma bague.
J’aurais dû la traîner dans une chapelle d’Elvis, ce jour-là.
Parce que sa résistance est revenue depuis, et maintenant, elle a de nouveau peur.
Je le comprends. Le couple de ses parents a été un fiasco. Son père était un connard qui a abusé, puis abandonné sa famille. Et Corey doit vivre avec le fait que j’ai appuyé sur la détente de l’arme qui l’a tué.
— Stefano, s’il te plaît, gémit-elle.
Ses joues sont rouges, ses yeux vitreux. J’éteins le vibro, l’écarte et donne une claque sur sa vulve.
— Penses-tu que tu mérites de jouir, Bella ?
— Oui, répond-elle. S’il te plaît.
Je secoue la tête.
— Je ne pense pas. C’est toujours une punition, bébé.
Je retourne vers la commode et ouvre le tiroir du haut, où je garde toutes les variétés de jouets érotiques possibles et imaginables. Je reviens avec une palette de cuir et du lubrifiant. Je prends mon temps pour détacher mes boutons de manchette et retrousser mes manches sous son regard, ses yeux hagards et éperdus.
Je m’empare de ses chevilles à une main et les tire vers le plafond. Puis j’y lève les yeux.
— Je devrais installer un crochet là-haut, non ? Comme ça, il me suffira d’y hisser tes jambes quand je voudrai rendre ces fesses toutes roses.
Elle essaie de se dégager de mon emprise, mais la palette en cuir s’abat sur ses fesses. Sa position me permet un accès parfait à ses parties les plus vulnérables – son sexe ouvert, le bas de ses fesses et l’arrière de ses cuisses, qui ne demandent qu’à être giflés. La palette est fine et souple. Plus légère et plus douce que ma paume, sauf si je la manie avec force. Je me retiens et l’utilise pour effleurer ses fesses, produire une légère brûlure et rosir sa peau d’albâtre.
Elle gémit et se tortille, son regard brûlant d’excitation.
J’aime cette femme. Elle me correspond à bien des égards. Contrairement à sa gentille cousine qui a épousé mon frère, c’est une battante. Forte et résistante, elle ne se soumet pas facilement, mais quand elle capitule, c’est d’autant plus délicieux. Sa confiance a été difficile à gagner, et bon sang, je travaille encore pour la réclamer.
Je la repose délicatement sur un coussin, sous ses hanches, et je pousse ses genoux en avant. Je coince mon pouce entre ses deux fesses, tout droit vers son orifice anal.
Elle s’agite à mon contact implacable, tandis que je fais sauter le bouchon du tube.
— Tu veux que je te prenne par-derrière ?
Sa tête vacille dans un mouvement indistinct.
— Tu vas te faire enculer, précisé-je crûment. C’est ce qui arrive quand on ne croit pas en moi.
— Je crois en toi, s’empresse-t-elle de dire.
Je sais déjà qu’elle est désolée.
Au fond, je ne lui en veux pas d’être un peu jalouse. Je ne supporte pas que les hommes lui bavent dessus. C’est pour ça que je ne la laisserai plus travailler comme croupière.
Mais ça semble être le symptôme de quelque chose de plus grand. Elle me fait peut-être confiance, mais elle ne croit pas vraiment en nous.
Pas assez pour faire le grand saut.
La prendre par-derrière n’est certainement pas le meilleur moyen, mais nous n’avons jamais été un couple conventionnel. Notre relation a commencé alors que je la gardais prisonnière dans ma chambre – même si c’est déjà mieux que la façon dont Nico a débuté avec sa cousine, en pointant un pistolet sur sa tête parce qu’il était trop délirant sous l’effet de l’insomnie pour réaliser qu’elle était une femme de chambre tout ce qu’il y avait de plus conventionnel.
Je libère mon sexe en érection et l’empoigne, ma main glissant sur toute sa longueur tandis que j’observe le visage fasciné de Corey.
— Tu veux cette queue, bébé ?
Elle s’humecte les lèvres.
— Oui. Oui, s’il te plaît.
Je ne peux pas résister. Je m’avance et pénètre son sexe, frissonnant de plaisir dans sa chaleur humide.
— Oui, oui, Stefano.
Elle enroule ses jambes autour de ma taille, accrochant ses chevilles derrière mes fesses.
Mes yeux se révulsent presque alors que je la baise à plusieurs reprises. C’est si bon. Tellement bon ! Nous sommes faits l’un pour l’autre, Corey et moi. Et je vais le lui montrer, même si cela doit me prendre le reste de ma vie.
Je me retire et elle gémit, manifestement déçue.
— Tu savais que je n’allais pas te laisser jouir comme ça, n’est-ce pas, bébé ?
Je frotte une généreuse quantité de lubrifiant sur mon membre et le repositionne entre ses fesses.
Elle se crispe par réflexe et je secoue la tête, arquant un sourcil sévère.
— Montre-moi ta confiance.
Elle laisse échapper un souffle frémissant.
— Enfoiré, murmure-t-elle.
Mais elle se détend, fermant les yeux comme si cela lui demandait toute sa concentration.
J’appuie doucement en attendant qu’elle vienne à ma rencontre avec un peu de pression pour entrer.
— C’est très bien.
J’insère mon pouce dans son sexe, caressant son clitoris avec la paume de ma main tout en m’enfonçant lentement entre ses fesses.
Elle émet de petits gémissements aigus, à la limite du cri. Je m’enfonce davantage jusqu’à être complètement en elle. J’attends quelques secondes pour qu’elle s’habitue à l’étirement que je provoque. Au bout d’un instant, ses yeux cherchent les miens et elle acquiesce.
Je recule doucement et reviens à la charge, la remplissant tout entière. Je trouve le vibromasseur sur le lit et le mets en marche, l’appuyant contre son clitoris.
Ses gémissements deviennent plus forts, plus insistants.
Mes hanches vont et viennent, puis j’abandonne le jouet lorsque mes propres besoins deviennent trop puissants. Lui agrippant les cuisses, je la maintiens en place pour la prendre plus profondément, avec plus de vigueur.
— S’il te plaît, Stefano, s’il te plaît, scande-t-elle, la tête en arrière dans ce qui semble être un mélange d’angoisse et d’extase.
— Maintenant, bébé. Jouis !
Je me concentre suffisamment pour appuyer mon pouce sur son clitoris et redouble d’ardeur. L’instant d’après, je bascule. Avec un rugissement, je me laisse aller en elle.
Quand j’ai retrouvé mes esprits, je me détends et détache ses poignets, puis je vais à la salle de bain chercher un gant de toilette pour la nettoyer.
À mon retour, je la surprends debout. Elle m’a suivie et son corps heurte le mien. Aussitôt, ses bras s’enroulent autour de ma taille.
Je la tiens ainsi serrée entre mes bras, déposant des baisers dans ses cheveux.
— Tout va bien, bébé. Tout va bien.
Elle hoche la tête contre ma poitrine et je sens son dos trembler sous l’effet d’un sanglot.
— Marions-nous, dit-elle contre ma chemise. J’emmerde Junior. Il faut que ce soit notre mariage aussi.
Corey
Mon corps tremble après ces ébats intenses. J’ai l’impression que ma poitrine a été ouverte en deux.
Je déborde aux coutures.
Mais après tout, c’est l’effet de l’amour, non ? C’est la confiance. La vulnérabilité.
Je n’arrive pas à me rapprocher de Stefano en ce moment. Heureusement, il semble en avoir conscience. Il me tient contre lui comme s’il y avait un danger de me perdre. Comme si, à tout moment, quelqu’un pouvait venir et essayer de m’arracher à lui.
Et c’est ma faute. Je me suis retenue, j’ai essayé de remonter mes barrières dès qu’il avait le dos tourné, essayant de créer de la distance entre nous.
J’ai eu peur.
Mais la peur de perdre l’homme que j’aime ne devrait pas me pousser à m’éloigner, à rejeter notre bonheur pour toujours. C’est la logique la plus minable de toute la surface de la Terre.
Bien sûr, la peur ne raisonne pas. Ce n’est qu’une réaction instinctive et insidieuse qui me pousse à agir comme une idiote.
Une main sur ma nuque, Stefano écarte doucement mon visage de son torse.
— Tu veux gâcher leur mariage en imposant le nôtre ?
Il a un sourire jusqu’aux oreilles et des papillons s’envolent dans ma poitrine.
Je lève la tête vers lui, m’autorisant à m’imprégner de son bonheur, cette sensation de chute libre si libératrice.
— Oui. Est-ce que Junior sera en colère ?
— Je m’en fiche, répond Stefano sans hésiter.
— Et sa fiancée ? Je ne voudrais pas partir du mauvais pied avec ma future belle-sœur.
Il caresse ma joue avec son pouce.
— Elle a l’air facile à vivre. J’ai son numéro de téléphone, comme tu le sais. On peut lui envoyer un message.
Mon cœur bat plus vite que la normale. Je prends une respiration tremblante.
— On va vraiment le faire ?
Le ricanement grave de Stefano se réverbère en moi, me procurant un intense bonheur.
— C’est une affaire réglée, Bella. Je vais faire de toi ma femme aujourd’hui et rien sur cette planète ne pourra m’arrêter.
— Ai-je besoin d’une robe ?
Son sourire devient immense.
— Allons faire du shopping, cuore mio. On t’achètera tout ce que tu veux pour le mariage. Une robe. Un haut de bikini. Un short en jean. Je me fiche de ce que tu portes. Je veux juste que tu sois consentante. C’est tout.
Je me presse contre son corps chaud, ma chair nue contre son costume.
— Je suis prête, Stefano. Excuse-moi d’avoir eu peur pendant un moment. Je suis prête maintenant.
Il réclame ma bouche, retenant l’arrière de ma tête captive pour un baiser brutal. Sa langue se glisse entre mes dents et il s’impose à moi, me montrant qui est le patron, qui édicte les règles. Et surtout, il me montre qu’il m’aime.
Lorsqu’il s’éloigne enfin, je frotte mes lèvres gonflées l’une contre l’autre et je lui souris.
— On peut faire venir ma mère à temps ?
Stefano sort son téléphone de sa poche.
— Je m’en occupe, bébé. Quelqu’un d’autre ?
— Non. Juste toi.
— Ça marche, dit-il avec un clin d’œil. Mais j’imagine que tu le sais déjà.
— Oui.
Mon sourire est immense, et le sien digne d’un magazine de mode.
— Voilà, c’est exactement le mot que je rêvais d’entendre.